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Fulmen, spécialiste de la batterie depuis 130 ans
La naissance de Fulmen
La société Fulmen a été créée en 1891 par Albert Brault.
En 1892 Fulmen ouvre sa première usine à Clichy. Dans les années qui suivirent, elle en ouvrit d'autres dans les villes de Vierzon, Nanterre, Auxerre, Nîmes, Chasseneuil et Poitiers. En 1894, le premier fiacre automobile construit par Louis Kreiger était muni d'une batterie Fulmen située entre les roues avant. Quatre années plus tard, la première locomotive électrique sur rail (Paris-Lyon-Marseille) était également montée avec une batterie Fulmen. Ces mêmes batteries équipèrent la même année le sous-marin Narval1. Ces batteries étaient conçues par l'ingénieur franco-italien Donato Tommasi, 2 spécialistes de l'électrochimie et de la galvanoplastie
Depuis 1993, Fulmen fait partie du groupe Exide Technologies qui est l'un des plus grands fabricants de batteries plomb-acide en Europe. La majorité des produits sont fabriqués dans des installations européennes de pointe, soutenues par leur propre équipe de recherche et développement.
Qualité de fabrication
Tous les produits Exide ont une réputation éprouvée de fiabilité et de longue durée de vie, reposant sur des processus de fabrication de haute qualité constante et l'utilisation des meilleurs matériaux. Les usines Exide répondent aux normes les plus élevées de qualité et de sécurité environnementale.
Fabricants d'équipements d'origine
En tant qu'innovateur de la nouvelle technologie de batterie, Exide travaille avec de nombreux grands constructeurs automobiles pour développer des produits qui répondent aux spécifications exactes des modèles individuels. Les batteries fournies aux constructeurs de voitures et de véhicules utilitaires neufs sont appelées «équipement d'origine». Sur le marché des pièces de rechange, Exide propose des batteries de remplacement qui répondent aux exigences OE, que Exide soit le fabricant d'équipement d'origine ou non.
La Jamais contente :
A la toute fin des années 1890, l'automobile est encore naissante mais déjà, les premières épreuves sportives sont apparues, en 1898, le record du monde de vitesse terrestre est organisé pour la première fois. Camille Jenatzy fait parti des premiers pilotes à inscrire son nom au tableau des records, il fut le premier à dépasser les 100km/h avec la Jamais Contente...
Paul Meyan, directeur de la revue « La France Automobile », principal magazine tourné vers l'automobile, décide de fonder une course qui se court sur deux kilomètres, avec deux chronométrages : un pour le kilomètre départ arrêté, l'autre pour le kilomètre lancé. Celui-ci donne rendez-vous aux compétiteurs sur la ligne droite d'Achères, le 18 décembre 1898. Au terme de cette journée, c'est le Comte de Chasseloup-Laubat qui fut le premier à afficher son nom au palmarès du record de vitesse terrestre, avec une moyenne de 64,154km/h. Dans les jours qui suivent, le belge Camille Jenatzy, fils d'un fabriquant d'objets en caoutchouc, contacte Paul Meyan pour défier le Comte de Chasseloup-Laubat, toujours selon les mêmes règles.
Camille Jenatzy n'est pas inconnu dans le monde parisien, ingénieur en électricité, il croit en l'avenir de la traction électrique et venait tout juste de fonder sa propre entreprise, la Compagnie Générale des Transports Automobiles, avec laquelle il fabriquait et commercialisait des fiacres et utilitaires électriques.
La voiture que Jenatzy prépare, c'est la Cita n°25, surnommée La Jamais Contente, qui fut présentée le 31 mars 1899. Cette voiture a la forme d'une torpille, sa carrosserie est constituée de tôles de partinium, un alliage très léger composé d'aluminium, de tungstène et de magnésium, étudié pour être le plus léger possible mais également pour fendre l'air. Sur le plan technique, il s'agit d'une voiture électrique équipée de deux moteurs Postel-Vinay de 25 kW, fonctionnant à 200V et développant 124 Ampères chacun. La puissance de la voiture est ainsi estimée à 55Ch. Chacun de ces moteurs entrainait une roue arrière, ils étaient alimentés par une batterie Fulmen de 650Kg. Avec 250Kg de moteurs, 200Kg pour le châssis et la carrosserie, la Jamais Contente affichait un poids de 1.100kg. Notons également que la jamais Contente est montée sur des pneumatiques à air Michelin.
Le 31 mars 1899, la Jamais Contente s'aligne sur la ligne droite d'Achères, elle s'élance mais au terme de sa course, la performance de la voiture n'est pas homologuée : Jenatzy avait demandé à partir 200 mètres avec le repère officiel, le chronométreur ayant été averti trop tard, Jenatzy a parcouru 2.200 mètres. Mais ce n'est que partie remise, le 29 avril suivant, Jenatzy s'élance toujours sur cette même ligne droite d'Achères, quelque peu détrempée, et atteint la vitesse moyenne de 105,879km/h : elle devient la première voiture à franchir le cap des 100km/h et entre ainsi dans l'histoire. Le Comte de Chasseloup-Laubat, de son côté, décide de laisser à Jenatzy ce record et s'efface. Quant à la voiture, celle-ci est précieusement conservée au sein du musée de l'automobile de Compiègne.
La gamme Fulmen Classic :
La gamme Fulmen Classic propose des batteries au look ancien. Toute fois, la technologie qui y est embarquée est belle et bien moderne. Fulmen propose ainsi des batteries 6V et 12V de différentes capacités pour un très large choix de véhicules anciens !
Entretenir ses batteries durant l'hiver :
Si les températures sont négatives, retirez la batterie et entreposez-là dans un lieu sec (l'humidité favorise la décharge) et à l'abri du gel). Ne la stockez pas dans un endroit chauffé : contrairement à ce que l'on pense, une batterie se décharge plus vite à 30°C qu'à 7°C. La température optimale de stockage d'une batterie pour limiter sa décharge est aux alentours de 15°C.
L'hiver, l'idéal est d'utiliser un chargeur doté d'une fonction hivernage, aussi appelé chargeur d'entretien. Ce mode maintient la capacité de la batterie à 95–100 % : le chargeur surveille la tension de la batterie et envoie si nécessaire une impulsion pour la maintenir chargée. C'est ce qu'on appelle une charge d'entretien. L'intérêt est que vous pouvez laisser branché le chargeur toute la période hivernale, sans vous en occuper : il gère automatiquement la charge de votre batterie !